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  • consultez le dossier documentaire réalisé en 2014 lors de l'aventure du PCPilote sur le propos des Chantiers Mobiles d'Artistes qui aborde la notion de plein air par le référencement de 60 œuvres :

    • Les pratiques artistiques sont aujourd'hui très variées, plurivalentes et disséminées (à la fois dans le champ artistique et dans un champ plus large, l'espace social); nous voulons ici donner quelques exemples, à la fois historiques et dans l'art le plus contemporain, afin de bien montrer la continuité de l'exploration artistique dans notre société. Notre regard se porte bien entendu vers la plus jeune création et vers des projets artistiques inédits qui œuvrent dans des dimensions à la fois perceptibles et insoupçonnées d'un territoire quel qu'il soit. Ce dossier peut amener aussi à connaître des projets, des œuvres et des artistes qui ne sont pas forcément repérés, et également approcher des facettes méconnues du travail d'artistes plus renommés; et puis, finalement, il peut permettre d'imaginer les présences d'œuvres de ce type et de ce tempérament disséminées et passagères sur un ou des territoires, dans un ou des espaces, etc. (Régine Fertillet, Jérôme Joy)




  • lisez le texte rassemblé en 2015 à partir d'un texte, intitulé « Des collines verdoyantes ? (redux) » et rédigé en 2002-2003 :

    • Les questions abordées ici par les notions de champ ouvert et de plein air croisent d'emblée celles de champ expérimental et d'espaces d'activités et de travail, ces dernières étant encore à explorer et à interroger. Si l'art est un « travail » continu et désintéressé (c'est-à-dire non utilitaire), et qui s'oublie comme travail et labeur, il est aussi très résistant à ses confinations : il couvre et se fonde sur des manières d'occuper le temps et l'espace « hors-limites ».
      Aller dans le plein air, en art, est d'une certaine manière, « passer dans le décor » ou « s'envoyer, aller, partir ou rentrer dans le décor », comme « entrer dans le vif ». Cela a sans doute toujours été le cas, même si sont repérées historiquement certaines décisions, régimes et hypothèses, bornant ainsi ce qui peut apparaître comme des marges de manœuvre : le pleinairisme, le land art, l'art contextuel, etc. pour ne citer que les plus communes. Aller dehors, croiser les flux, le fortuit, leurs dimensions et durées, requiert sans doute des conditions, à placer hors hermétismes, spécialismes et solipsismes, et hors « tourisme » ; ces conditions demandent de créer des écarts, des marges, des ralentissements, des délais, des improvisations et des désynchronisations, justement, par rapport à ces flux, ces consensus et normes. Sans doute que par là, c'est le sens de l'atelier (comme champ ouvert, processuel, justement « en plein air »), « l'atelier d'artiste », qui devient central, sans qu'il « se gazéifie », s'indifférencie, se neutralise ou s'évapore, ou encore sans qu'il soit nécessaire de définir un « art du dehors » ou un « art social » (auxquels je ne crois pas), ou, encore, sans avoir à évoquer une rupture ou une disparition (de l'art). (Jérôme Joy)







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index-plein-air.txt · Dernière modification: 2020/11/21 18:00 (modification externe)